La France de la Belle Époque: 1896-1914 Dominique Lejeune
Résumé
Ce livre offre un panorama complet de la France de la Belle Époque, sur les plans politique, social et culturel, de l'affaire Dreyfus à la guerre de 1914 en passant par le Bloc des gauches, la loi de Séparation de 1905 et les reclassements. A la faveur de cette 6e édition, cet ouvrage, devenu un classique depuis sa parution en 1994, est totalement refondu.
- Éditeur :
- Armand Colin, 2011
- Collection :
- Cursus
- Genre :
- Manuel
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vool. (240 p.)
- ISBN :
- 9782200248925.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Sommaire
- Introduction
- Chapitre 1 Les trois ruptures
du nouveau siècle français- 1. La conjoncture économique de 1896-1897
- 1.1. Une nouvelle phase A
- 1.1.1. Un mouvement de la conjoncture mondiale
- 1.1.2. L’Exposition de 1900, signe, symbole et fête républicaine
- 1.2. Continuités et rupture vis-à-vis du passé
- 1.2.1. Le règne du libéralisme économique
- 1.2.2. Un capitalisme constitué
- 1.2.3. La dépression de la fin du XIXe siècle
- 1.1. Une nouvelle phase A
- 2. L’affaire Dreyfus et sa liquidation, la « Défense républicaine »
- 2.1. Une tradition républicaine enracinée
- 2.1.1. Rappel de quelques traits généraux
- 2.1.2. Exécutif et législatif
- 2.1.3. « Décideurs » et opinion publique
- 2.1.4. La puissance du laïcisme
- 2.2. L’Affaire, une explosion politique
- 2.2.1. L’Affaire n’est plus seulement juridique
- 2.2.2. L’Affaire, guerre franco-française, divise le pays
- 2.2.3. Un révélateur et une naissance de l’« intellectuel »
- 2.3. Waldeck-Rousseau et la Défense républicaine (1899-1902)
- 2.3.1. La répression des menées factieuses et la liquidation de l’Affaire
- 2.3.2. La politique anticléricale de Waldeck-Rousseau
- 2.3.3. Les élections législatives de 1902 et la démission de Waldeck-Rousseau
- 2.1. Une tradition républicaine enracinée
- 3. Une troisième rupture : l’Action française et les nationalistes du nouveau siècle (1898-1902)
- 3.1. Trois droites, un nationalisme
- 3.2. Une nouvelle extrême-droite
- 3.2.1. L’Action française, une synthèse des traditions ?
- 3.2.2. Les autres ligues
- 3.3. Les autres forces politiques, antérieures à l’Action française
- 3.3.1. Le centrisme au pouvoir
- 3.3.2. De la gauche vers la droite, partis politiques et groupes parlementaires
- 3.3.3. « Parti » : notion et rôle
- 3.3.4. Radicalisme et solidarisme
- 1. La conjoncture économique de 1896-1897
- Chapitre 2 Bloc des gauches,
anticléricalisme et radicalisme
à leur âge d’or
(1902-1905)- 1. Le combisme : un anticléricalisme militant
- 1.1. Situations et motivations
- 1.1.1. Le ministère Combes
- 1.1.2. L’état religieux de la France en 1902
- 1.1.3. Les liens avec l’enseignement
- 1.1.4. Un passé républicain d’anticléricalisme modéré
- 1.2. L’action du gouvernement Combes (1902-1905)
- 1.2.1. Ne pas se tromper de terrain
- 1.2.2. Un « anticléricalisme d’État » axé sur l’enseignement
- 1.2.3. La rupture avec Rome
- 1.3. Arrière-plan et opinion publique
- 1.3.1. Le « vivier commun » (Madeleine Rebérioux)
- 1.3.2. Résistance à la « persécution », l’agitation de la France catholique
- 1.1. Situations et motivations
- 2. Politique : le Bloc des gauches à son apogée (1902-1905)
- 2.1. Bloc et gouvernement
- 2.1.1. Une alliance
- 2.1.2. Des méthodes de gouvernement
- 2.2. Les réalisations et le pays
- 2.2.1. Des réalisations sociales bien légères
- 2.2.2. Camille Pelletan et le ministère de la Marine
- 2.2.3. La France politique
- 2.3. Excès et chute
- 2.3.1. La réorganisation de l’armée et l’affaire « des fiches »
- 2.3.2. La chute de Combes (janvier 1905)
- 2.1. Bloc et gouvernement
- 3. L’organisation des partis républicains
- 3.1. Les conditions générales
- 3.1.1. Lieux et symboles républicains
- 3.1.2. Le mythe du Rassemblement et, dans les faits, l’émiettement
- 3.2. Le Parti radical
- 3.2.1. L’héritage de la tradition du radicalisme
- 3.2.2. La naissance d’un Parti républicain, radical et radical-socialiste (1901)
- 3.3. La SFIO
- 3.3.1. Le regroupement de plusieurs partis et courants de pensée
- 3.3.2. L’influence de Jaurès et ses conséquences
- 3.4. Les autres nouveaux partis
- 3.4.1. L’Action libérale (populaire ; ALP)
- 3.4.2. L’Alliance (républicaine) démocratique
- 3.4.3. La Fédération républicaine
- 3.1. Les conditions générales
- 1. Le combisme : un anticléricalisme militant
- Chapitre 3 Séparation de l’église et de l’état,
fin du bloc et reclassements
(1905-1909)- 1. La Séparation
- 1.1. Loi et Inventaires
- 1.1.1. La loi de Séparation, sans Combes
- 1.1.2. Les Inventaires : la loi et la foi
- 1.2. Les conséquences à moyen et long terme
- 1.2.1. Pour le catholicisme français
- 1.2.2. Pour la République
- 1.1. Loi et Inventaires
- 2. Les (presque) trois ans de Clemenceau (1906-1909)
- 2.1. Le gouvernement Clemenceau
- 2.1.1. Les élections législatives de mai 1906
- 2.1.2. Le ministère
- 2.1. Le gouvernement Clemenceau
- 2.2. La répression
- 2.2.1. L’agitation ouvrière et sa répression
- 2.2.2. Les vignerons (1907)
- 2.3. Le reste de l’action de Clemenceau
- 2.3.1. Le problème des biens de l’Église
- 2.3.2. Le domaine économique et social
- 3. Fin du Bloc et reclassements
- 3.1. La mort du Bloc
- 3.2. Reclassements et mutations du système politique
- 3.2.1. Un personnel politique en mutation
- 3.2.2. Antiparlementarisme et aspirations aux réformes
- 3.2.3. La question de la représentation proportionnelle
- 3.3. La signification du ministère Briand de 1909
- 3.3.1. Le premier cabinet du « monstre de souplesse »
- 3.3.2. Vers la « participation » et les élections de 1910
- 1. La Séparation
- Chapitre 4 La « plus grande France »
et la conjoncture extérieure de 1905- 1. La situation au début de la Belle Époque : un extérieur rassurant
- 1.1. La « plus grande France »
- 1.1.1. Le résultat d’une expansion coloniale
- 1.1.2. Organisation et mise en valeur
- 1.1.3. Bilan des responsabilités
- 1.2. La France à la tête d’un système d’alliances ?
- 1.2.1. L’alliance franco-russe
- 1.2.2. La France face à la « Germanie »
- 1.2.3. La politique de Delcassé
- 1.2.4. L’Entente cordiale
- 1.3. La « plus grande chose » : l’armée
- 1.3.1. Une armée rénovée par la IIIe République
- 1.3.2. Débats et crises
- 1.3.3. Le rôle social et le rôle colonial
- 1.1. La « plus grande France »
- 2. La conjoncture extérieure de 1905
- 2.1. Stabilisation de la colonisation classique
- 2.2. La forme économique de l’impérialisme
- 2.2.1. Son importance globale
- 2.2.2. Prodromes d’un divorce
- 2.3. La crise marocaine
- 2.3.1. Les trois formes de la pénétration française au Maroc (1900-1904)
- 2.3.2. Enjeux et jeux diplomatiques
- 2.3.3. Dénouement
- 3. Périls extérieurs ou paix ?
- 3.1. La politique étrangère de Clemenceau (1906-1909)
- 3.2. L’opinion publique : peuple cocardier ou pacifiste ?
- 3.2.1. Chauvinisme et manipulation
- 3.2.2. Le pacifisme de la Belle Époque
- 3.3. L’atonie de l’idée coloniale
- 1. La situation au début de la Belle Époque : un extérieur rassurant
- Chapitre 5 Prospérité
et belle époque pour tous ?- 1. Bases d’une prospérité et d’une société
- 1.1. Expansion
- 1.1.1. Trois facteurs principaux
- 1.1.2. Production et concentration
- 1.1.3. Secteurs et régions faibles
- 1.2. Modernisation du capitalisme français
- 1.2.1. Le dualisme des conditions générales
- 1.2.2. Les diverses formes de modernisation
- 1.2.3. Un exemple : l’automobile
- 1.3. Démographie et famille
- 1.3.1. Les Français et la natalité
- 1.3.2. Stabilité
- 1.3.3. La femme
- 1.3.4. Immigration et étrangers en France
- 1.4. Politique et famille
- 1.4.1. La protection de la femme et de l’enfant
- 1.4.2. La lutte antialcoolique
- 1.1. Expansion
- 2. Groupes sociaux
- 2.1. La haute société
- 2.1.1. La noblesse
- 2.1.2. La grande bourgeoisie
- 2.2. Les classes moyennes
- 2.2.1. Les « capacités »
- 2.2.2. Les fonctionnaires
- 2.3. Les autres groupes
- 2.3.1. Les véritables « couches nouvelles »
- 2.3.2. Les paysans
- 2.3.3. Les ouvriers
- 2.1. La haute société
- 3. Blocages et contestations
- 3.1. Une société « bloquée » ?
- 3.1.1. L’amélioration du niveau de vie moyen
- 3.1.2. La relative stabilité de la structure sociale et ses explications
- 3.1.3. La stabilité structurelle n’est que relative
- 3.2. Le « mouvement ouvrier » et le socialisme
- 3.2.1. Organisation du syndicalisme à la Belle Époque
- 3.2.2. La Charte d’Amiens de 1906
- 3.2.3. Le socialisme français et la société de la Belle Époque
- 3.3. Les autres formes de contestation de la société
- 3.1. Une société « bloquée » ?
- 1. Bases d’une prospérité et d’une société
- Chapitre 6 Traditions et avant-gardes
dans le champ culturel- 1. Institutions
- 1.1. L’enseignement à la Belle Époque
- 1.1.1. Le patrimoine républicain
- 1.1.2. Les humanités institutionnalisées : « cagnes » et École normale supérieure
- 1.2. Les Églises après les Inventaires
- 1.2.1. Renouveau spirituel et intellectuel
- 1.2.2. Action catholique et catholicisme social
- 1.2.3. Les débuts de la démocratie chrétienne française
- 1.2.4. La crise du modernisme
- 1.3. La presse à la Belle Époque
- 1.3.1. Rue du Croissant
- 1.3.2. La presse provinciale
- 1.1. L’enseignement à la Belle Époque
- 2. Traditions
- 2.1. Traditions savantes
- 2.1.1. Le scientisme triomphant ?
- 2.1.2. Le règne de l’école positiviste en histoire
- 2.1.3. Le règne de l’école vidalienne en géographie
- 2.2. Traditions littéraires
- 2.2.1. Le Parnasse
- 2.2.2. Les symbolistes
- 2.2.3. Réalisme et naturalisme
- 2.2.4. Autres auteurs reconnus
- 2.2.5. Littérature populaire et livres pour la jeunesse
- 2.3. Traditions artistiques
- 2.3.1. Arts plastiques
- 2.3.2. Arts religieux
- 2.3.3. L’architecture civile
- 2.3.4. La musique
- 2.1. Traditions savantes
- 3. Avant-gardes
- 3.1. Nouvel art, nouvelles sciences
- 3.1.1. Le cinéma, septième et nouvel art
- 3.1.2. Nouvelles sciences
- 3.2. L’« art moderne »
- 3.2.1. Une nouvelle peinture
- 3.2.2. Les avant-gardes en sculpture
- 3.2.3. L’Art nouveau
- 3.2.4. La musique nouvelle
- 3.3. Avant-gardes littéraires
- 3.3.1. La poésie
- 3.3.2. L’histoire et le théâtre
- 3.3.3. Le roman et la NRF
- 3.1. Nouvel art, nouvelles sciences
- 1. Institutions
- Chapitre 7 Glissement politique.
La guerre, soudain
(1909-1914)- 1. Un esprit nouveau
- 1.1. Les explications de psychologie collective
- 1.1.1. Le renouveau chrétien
- 1.1.2. Le renouveau nationaliste et l’Action française
- 1.1.3. L’influence de la philosophie de Bergson
- 1.2. Sport et nature
- 1.2.1. L’expansion du sport
- 1.2.2. Le grand air
- 1.2.3. « Pour la Patrie, par la Montagne » : l’alpinisme
- 1.3. La société politique française et ses mutations
- 1.1. Les explications de psychologie collective
- 2. Hommes et instabilités politiques (1909-1913)
- 2.1. Le gouvernement Briand et les élections de 1910 (1909-1911)
- 2.1.1. L’« apaisement » ?
- 2.1.2. RP et élections
- 2.1.3. Retour de la question sociale
- 2.2. Les instabilités (1911-1912)
- 2.2.1. L’instabilité politique intérieure
- 2.2.2. Les périls extérieurs
- 2.3. Le retour des modérés au pouvoir, dans une France républicaine (1912-1913)
- 2.3.1. Poincaré, président du Conseil
- 2.3.2. Briand, à nouveau, et les débuts de Barthou
- 2.1. Le gouvernement Briand et les élections de 1910 (1909-1911)
- 3. Les « trois ans », la reconstitution de l’union des gauches et la guerre (1913-1914)
- 3.1. Le projet et la loi de réorganisation militaire
- 3.1.1. Le contexte
- 3.1.2. La loi des « trois ans »
- 3.1.3. Ses implications
- 3.2. Union à gauche et élections de 1914
- 3.2.1. La reconstitution de l’union des gauches
- 3.2.2. Les législatives du printemps 1914
- 3.3. La France dans la crise de l’été 1914
- 3.3.1. La France et les causes de la guerre
- 3.3.2. L’entrée en guerre
- 3.3.3. Les premières semaines de guerre
- 3.1. Le projet et la loi de réorganisation militaire
- 1. Un esprit nouveau
- Conclusion générale
- Bibliographie
- Ouvrages généraux ou thématiques sur la Troisième République
- Sur la Belle Époque, deux remarquables livres, très différents l’un de l’autre comme du présent ouvrage
- Autres ouvrages
- Table des encadrés
- Index
- 1
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